PUYCELCI
Du haut d’un plateau rocheux surplombant la vallée de la Vère, la forteresse de Puycelsi veille sur la forêt de Grésigne. Derrière plus de 800 m de remparts, maisons de pierre, de bois et de briques des XIVe ou XVe S se dévoilent et le chemin de ronde offre de superbes points de vue sur les paysages alentour.
Fondé avant l'an Mil par les moines de l'abbaye d'Aurillac à proximité d'un ancien site préhistorique; Lieu convoité, elle subit plusieurs sièges, en particulier par Simon de Montfort durant la croisade des Albigeois (1211-1213). Le château fut démantelé à l'occasion du traité de Meaux en 1229, et ses ruines furent déblayées en 1830 pour aménager la place actuelle du Grand Saint-Roch.
Ses rues présentent des demeures datant du 15ème siècle, de petits jardins mi-clos et de jolis passages étroits. La double porte de l'Irissou témoigne du système de défense de la cité ; l'église du 14ème siècle protège un retable classé du 17ème siècle ; la chapelle St-Roch a fait l'objet d'une élégante rénovation.roits, les vieux murs ont acquis une nouvelle prestance sans rien perdre de leur patine.
À voir absolument, l'église Saint-Corneille. La nef, longue de 35m, est composée de trois travées, dont les deux latérales sont consacrées aux chapelles. Le plafond a été réalisé par les mêmes artistes que ceux de la cathédrale d’Albi, mêmes couleurs, mêmes motifs.
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MONESTIÈS
A 20 kilomètres au nord d’Albi, Monestiés s’est installé dans une boucle du Cérou qu’un vieux pont de pierre enjambe à quelques pas de l’ancienne porte fortifiée marquant l’entrée du village. Si la chapelle Saint-Jacques n’accueille plus les pèlerins de Compostelle, elle renferme en son sein un mobilier exceptionnel dont un retable du XVème siècle composé de 20 statues polychromes.
Au détour de la rivière, sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, le village apparaît ceinturé par les Lices, promenades occupant l'ancien emplacement des fossés et des remparts. En son cœur, les maisons s'agglutinent autour de l'église Saint Pierre.
Dans la première moitié du Xe siècle, le lieu de culte et ce qui l'entoure sont donnés à Déodat, abbé de Saint Salvy, collégiale d'Albi, par Louis IV d'outre-mer. Le nom de village "Monestario" apparaît pour la première fois dans les textes. Il rappelle cette appartenance monastique, peut-être aussi l'existence d'un petit monastère qui aurait pu être construit pour abriter quelques moines chargés du culte. Mais l'occupation du site est plus ancienne encore : à 600 mètres du village, un oppidum établi à la confluence du Cérou et du Céret montre qu'à l'âge de fer, des hommes vivaient déjà dans la vallée. Quelques siècles plus tard, ils quitteront les hauteurs pour s'installer, sur le site, près de la voie romaine reliant Rodez à Toulouse.
Flâneries dans le village, promenades dans la campagne environnante permettent de retrouver ces traces du passé et de découvrir la richesse, la variété des paysages de cette région où Causse et Ségala Rouergat se rejoignent.
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Au détour de la rivière, sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, le village apparaît ceinturé par les Lices, promenades occupant l'ancien emplacement des fossés et des remparts. En son cœur, les maisons s'agglutinent autour de l'église Saint Pierre.
Dans la première moitié du Xe siècle, le lieu de culte et ce qui l'entoure sont donnés à Déodat, abbé de Saint Salvy, collégiale d'Albi, par Louis IV d'outre-mer. Le nom de village "Monestario" apparaît pour la première fois dans les textes. Il rappelle cette appartenance monastique, peut-être aussi l'existence d'un petit monastère qui aurait pu être construit pour abriter quelques moines chargés du culte. Mais l'occupation du site est plus ancienne encore : à 600 mètres du village, un oppidum établi à la confluence du Cérou et du Céret montre qu'à l'âge de fer, des hommes vivaient déjà dans la vallée. Quelques siècles plus tard, ils quitteront les hauteurs pour s'installer, sur le site, près de la voie romaine reliant Rodez à Toulouse.
Flâneries dans le village, promenades dans la campagne environnante permettent de retrouver ces traces du passé et de découvrir la richesse, la variété des paysages de cette région où Causse et Ségala Rouergat se rejoignent.
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HAUTPOUL
Hautpoul est un village appartenant à la commune de Mazamet. Le village est planté sur un piton rocheux surplombant la ville, et est considéré comme le berceau de la ville.
Accroché à son piton rocheux, dominant la ville de Mazamet, le village d’Hautpoul garde l'entrée de la montagne Noire et de ses vastes forêts.
Selon la légende, Hautpoul aurait été fondé en 4131 par Athaulf, roi wisigoth qui y installe une communauté et dessine les premiers contours d'une forteresse. Mais sous le règne de Clovis, les Francs poussent les Wisigoths en Espagne, occupent à leur tour le village d'Hautpoul et donnent une nouvelle dimension à la forteresse. À cette époque l'étymologie rapporte que l'on parle de Alto pullo qui signifie « lieu perché », et qui deviendra Hautpoul, au fil des ans.
Au XXe siècle, Hautpoul se vide peu à peu de ses habitants au profit de la vallée de Mazamet mais aujourd'hui, le village connaît une nouvelle jeunesse : les vieilles maisons accueillent des artisans et leurs ateliers de jeux et jouets en bois, les ruelles et les placettes s'animent sans pour autant perturber la quiétude du lieu.
Le dernier week-end du mois de juillet, la compagnie de la Rocque d'Hautpoul fait vivre le site et retrace son histoire.
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Vue sur Mazamet |
CORDES SUR CIEL
Oubliez les talons ! On ne monte pas à Cordes sur Ciel en voiture non plus ! L’ascension se fait à pied, à travers les ruelles escarpées et pavées. On s’immerge d’un coup dans l’ambiance médiévale : portes fortifiées, remparts, façades gothiques sculptées et petits coins cachés. Le charme opère au premier pas.
Certains matins lorsque la brume rose a envahi la vallée, Cordes sur Ciel mérite bien son nom et flotte au-dessus des cieux. Une parenthèse pleine de charme.
Dominant l'Albigeois, Cordes-sur-Ciel vit dans un environnement privilégié. Le village se situe à la croisée du vignoble de Gaillac et de l'immense forêt de la Grésigne (4000 hectares). Il se place également au centre d'une toile historique où se détachent d'autres petites merveilles tels les villages médiévaux de Puycelsi, Castelnau-de-Montmiral, Penne ou bien encore Bruniquel dans les gorges de l'Aveyron.
Cordes-sur-Ciel est l'une des plus anciennes bastides d'Occitanie / Pyrénées-Méditerranéee, une de ces villes dont la floraison marqua la région durant le Moyen Age. Elle fut fondée en 1222 par Raimond VII, comte de Toulouse. Ce dernier souhaitait ériger, avec cette ville nouvelle, un bastion contre l'avancée des troupes venues du Nord de la France pour éliminer les Cathares.
Rapidement, Cordes-sur-Ciel connut une grande prospérité grâce au commerce des draps, des soies et des cuirs. Aux XIIIème et XIVème siècles, les marchands et les nobles firent bâtir des demeures luxueuses : Maison du Grand Ecuyer, Maison du Grand Veneur, Maison du Grand Fauconnier, et autres palais gothiques protégés par le système de fortifications redoutable dont la cité s'enveloppa.
En flânant au gré des ruelles escarpées, vous remarquerez les sculptures des maisons de Cordes-sur-Ciel. Elles sont exceptionnelles par leur expressivité et leur abondance. Sur les façades de grès ocre s'animent dragons, animaux et personnages étranges : tout un langage dont la signification, mystérieuse, fait régner ici un climat de légende.
Certains matins lorsque la brume rose a envahi la vallée, Cordes sur Ciel mérite bien son nom et flotte au-dessus des cieux. Une parenthèse pleine de charme.
Dominant l'Albigeois, Cordes-sur-Ciel vit dans un environnement privilégié. Le village se situe à la croisée du vignoble de Gaillac et de l'immense forêt de la Grésigne (4000 hectares). Il se place également au centre d'une toile historique où se détachent d'autres petites merveilles tels les villages médiévaux de Puycelsi, Castelnau-de-Montmiral, Penne ou bien encore Bruniquel dans les gorges de l'Aveyron.
Cordes-sur-Ciel est l'une des plus anciennes bastides d'Occitanie / Pyrénées-Méditerranéee, une de ces villes dont la floraison marqua la région durant le Moyen Age. Elle fut fondée en 1222 par Raimond VII, comte de Toulouse. Ce dernier souhaitait ériger, avec cette ville nouvelle, un bastion contre l'avancée des troupes venues du Nord de la France pour éliminer les Cathares.
Rapidement, Cordes-sur-Ciel connut une grande prospérité grâce au commerce des draps, des soies et des cuirs. Aux XIIIème et XIVème siècles, les marchands et les nobles firent bâtir des demeures luxueuses : Maison du Grand Ecuyer, Maison du Grand Veneur, Maison du Grand Fauconnier, et autres palais gothiques protégés par le système de fortifications redoutable dont la cité s'enveloppa.
En flânant au gré des ruelles escarpées, vous remarquerez les sculptures des maisons de Cordes-sur-Ciel. Elles sont exceptionnelles par leur expressivité et leur abondance. Sur les façades de grès ocre s'animent dragons, animaux et personnages étranges : tout un langage dont la signification, mystérieuse, fait régner ici un climat de légende.
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LE SIDOBRE
Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui ce sera un superbe petit coin de nature et non un village !
Le Sidobre est une « île de granite », une exception géologique; Il offre sur une centaine de km² un paysage unique en Europe : de gigantesques boules de pierre qui semblent jetées par la main d'un géant...
Tombés du ciel ou sortis de la Terre, d'où viennent ces rochers qui font la célébrité du Sidobre ?
Ce lieu se mérite, il se cache au fond du Tarn entre la Montagne Noire et les Monts de Lacaune sur un territoire que l'on appelle les Hautes Terres d'Oc.
Il faut l’explorer avec son âme d’enfant, en se racontant des histoires et en écoutant les légendes de ce pays de rocs et d’eau.
Formé d'un seul bloc géant, il est fissuré en surface, où l'érosion de l'eau (sous sol ou surface) y a laissé quelques constructions naturelles remarquables, parmi lesquelles :
- la Peyro Clabado (de l'occitan Pèira Clavada (pierre clouée) un bloc de 780 tonnes en équilibre sur un socle naturel,
- le Roc de l'oie, rocher évoquant une oie,
- Les Trois Fromages, trois énormes rocs superposés,
- Le rocher tremblant des Sept-Faux, bloc mobile de 900 tonnes,
- Le sentier des Merveilles avec l'Éléphant, le Billard, la Langue, le fauteuil du diable, etc.
- Les chaos granitiques de la Resse, La Balme, La Rouquette, Secun, etc. sont formés de rocs plus où moins arrondis par l'érosion, qui ont dévalé les pentes et se sont calés sur le lit de ruisseaux où rivières.
- Le lac du Merle, lac d'où émergent des rochers arrondis,
- Le Saut de la truite, cascade de 25 m de hauteur.
- Le sentier des Légendes à Saint-Salvy-de-la-Balme avec le plus grand chaos (rivière de rochers) du Sidobre.
Lieu de légendes, le site du Sidobre est unique en Europe par sa taille et la diversité de ses rochers aux formes étranges. Il en existe du même type ailleurs en France, mais beaucoup plus réduits (chaos granitiques).
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Randonnées
Jolies photos de ce beau village.....
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